C’est en 2012, à la suite d’une vaste consultation auprès de sa population, que la Ville de Bromont publie son plan de développement durable pour les années futures. Cette démarche permettait d’identifier collectivement les aspirations pour une gestion responsable de l’environnement et d’engager des actions pour atteindre cette vision d’ici 2030.
Ce plan visait entre autres le désir de conserver les milieux naturels à haute valeur écologique et la communauté bromontoise exprimait le souhait d’y consacrer les responsabilités à un organisme de conservation. C’est ainsi que la Société de conservation du Mont Brome (SCMB) fut créée en 2015.
Organisme sans but lucratif, la SCMB permettait de mettre en place des mécanismes facilitateurs pour aider les propriétaires terriens à participer à l’atteinte de l’objectif 2030, soit de conserver en milieu naturel de haute valeur écologique 20% du territoire, soit 23 km². Le plan municipal de priorisation des actions de conservation visait et vise encore principalement les milieux protégeant la biodiversité, les forêts matures et les milieux humides qui contribuent à la qualité de l’eau et à la qualité de vie de la communauté.
L’appel était donc lancé à ce formidable effort collectif soit, en cédant un terrain à l’organisme de conservation SCMB ou en soutenant par plusieurs moyens cette organisation de protection des milieux naturels. D’ailleurs, au cours de ses premiers mois d’existence, la SCMB obtient son statut d’organisme de bienfaisance et est reconnue par les instances fiscales provinciales et fédérales. Elle devient alors admissible à recevoir des dons écologiques, legs et aide financière pour supporter sa mission et en retour elle peut délivrer des reçus à des fins fiscales.
Six années d’existence auront permis à la SCMB de protéger sur son territoire d’action près de 800 acres de terrains à haute valeur écologique et des plus significatifs en termes de biodiversité et de milieux naturels à protéger.